Citations

  1.  Les hypothèses ne sont pas des preuves. Peter Tremayne
  2. “L’habitude tue le regard”. Harry Gruyaert ( photographe de l’agence Magnum)
  3. « Le plus clair de mon temps,Je le passe à l’obscurcir ». Boris Vian
  4. “Il ne savait pas qu’il n’y avait aucun moyen de parer à quoi que ce soit. La vie fonce sur vous tel un cheval au galop, et vous n’avez que deux solutions: enfourcher le cheval ou être piétiné. Essayez de trouver un moyen terme et vous êtes fichu…” Elizabeth George - Le rouge du péché
  5. La force, ça ne consiste pas à surmonter les choses. La force, ça consiste à les accepter ». James Sallis - Le tueur se meurt

  6. “Il y a des plaies incurables…Mais nous devons avancer avec ce que nous sommes. Il ne faut pas demander pardon, ça ne sert à rien. Il faut simplement avancer, il n’y a pas d’autres solutions”. La Tristesse du Samouraï de Victor del Árbol
  7. “Un cheval a beau traverser l’océan, il reste toujours un cheval.” Batya Gour - Meurtre à l’université
  8. Rappelez-vous que pour un arbre, s'arracher à l'esclavage du sol ne s'appelle pas liberté. Peter tremayne.
  9. La vérité ne se dit jamais, elle se fait. La seule chose qui a besoin d'être dite est le mensonge. José Carlos Somoza
  10. Il y a des limites au désespoir. Il n'y a pas de limites à l'espérance.Edmond Jabès
  11. En fin de compte, lorsqu'un homme commence à bouger, il fait chanceler l'ordre du monde
  12. Pierre Sansot
  13. C'est facile de soigner la peau, le corps murmurait Jair. Mais pour guérir de ce qui ronge les pensées, il faut plusieurs saisons, et parfois une vie entière ne suffit pas. Max Gallo
  14. Ce n'est pas la chaîne ni l'empreinte au fer rouge qui font l'esclave, mais ce qu'il pense. Max Gallo
  15. Apprends à penser Spartacus!Max Gallo
  16. Parfois monter un escalier est la seule façon de savoir où il mène. Antoine Bello
  17. le véritable lieu urbain est celui qui nous modifie, nous ne serons plus en le quittant celui que nous étions en y pénétrant. Pierre Sansot
  18. La révélation de toi même, tu la reçois si tu as le courage d'aller au delà de toi-même...et alors le monde est à toi.Henri Vincenot
  19. Quelle que soit l'étendue de ton savoir, il te manquerait toujours, pour atteindre à la plénitude de la sagesse, de te connaître toi même....Fernand Pouillon
  20. Tu devrais te désentêter du monde, mon ami...Si tu savais comme cela rend léger.Viviane Moore
  21. Ne   vous hâtez pas d'entreprendre ce que vous voulez faire, mais quand vous l'avez entrepris, tenez-vous-y solidement.Diogène Laërce
  22. Saisis l'occasion. (Pittacos)
  23. Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir.

Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre.


La Boétie, extrait de Discours de la servitude volontaire














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